Le Maroc attire de plus en plus d’étudiants africains à cause de la qualité de l’enseignement supérieur et la diversité des disciplines proposées. Sur les 16.000 étudiants inscrits actuellement, quelque 8.000 d’entre eux bénéficient des bourses marocaines.
Le nombre des étudiants africains au Maroc est estimé actuellement à 16.000 contre 1040 en 1994, a indiqué le président de l’Université Moulay Ismail (UMI) de Meknès, Hassan Sahbi, qui s’exprimait à l’ouverture de la 1re semaine de l’Afrique initiée sous le thème “La Coopération Sud-Sud: quel rôle de l’université pour une coopération durable”. Des 16.000 étudiants, quelque 8000 africains sont boursiers.
Quelque 1000 étudiants africains poursuivent actuellement leurs études à l’université Moulay Ismail (UMI) de Meknès.
Ces étudiants sont originaires de Madagascar, Burundi , Burkina Faso, Cameroun, République Démocratique du Congo, Côte d’ivoire, Djibouti, Gabon, Guinée équatoriale, Iles Comores, Kenya, Mali, Mauritanie, Niger, Rwanda, République centrafricaine, Guinée, Sénégal, Tchad, etc.
Selon lui, cette attractivité est due à plusieurs facteurs, notamment la qualité de la formation et de l’accueil à travers des journées dédiées aux étudiants africains pour mieux les intégrer, et les actions de brassage culturel pour l’encouragement des étudiants africains à organiser des activités en vue de faire connaitre leurs cultures et les traditions de leurs pays d’origine.
La bourse marocaine n’est pas le seul élément qui encourage les étudiants étrangers à poursuivre leurs études dans les universités marocaines, a-t-il ajouté, précisant que la diversité des matières enseignées attire aussi les étrangers.
Outre les formations relevant du public, les écoles privées marocaines offrent de multiples choix aux étudiants qui viennent au Maroc, a poursuivi le président de l’université.
Sahbi a souligné que l’UMI est pionnière en matière de développement régional par le nombre de projets régionaux et le programme de coopération universitaire institutionnel avec les universités flamandes belges, accrédité pour une période d’une douzaine d’années à compter de 2017 et regroupant plusieurs projets thématiques tels la santé, l’environnement, le développement territorial, la gestion intégrée des ressources en eau et le développement du secteur des plantes aromatiques et médicinales ainsi que la gouvernance universitaire.
Ayant mis l’accent sur la coopération Sud -Sud en tant que priorité pour l’université, il a fait savoir que l’UMI est titulaire du projet interafricain financé par l’Union européenne sur une période de 5 ans à compter de 2017 en partenariat avec les universités de Jimma en Ethiopie, de Kisangani en RDC, de Limpopo de Polokwane en Afrique du Sud, Cadi Ayyad de Marrakech et Hasselt en Belgique.
Il a également fait part du programme de recherche impliquant l’université de Ouaro du Burkina Faso axée sur les mathématiques appliqués et initié en partenariat avec l’Académie Hassan II des sciences et techniques et l’Académie des Sciences de la France, outre la mise en place d’un pôle de compétences, dédié à la résilience climatique avec d’autres pays africains.
Le président de l’UMI a noté aussi que le Maroc, à travers toutes ses universités, est appelé à mettre à disposition du contient africain tout le savoir et tous les moyens pour assurer son développement et former des cadres africains capables de contribuer au rayonnement de l’Afrique, qui a toujours été considéré comme le berceau de l’humanité.
Enfin, il faut souligner que la 1ere Semaine de l’Afrique, initiée du 22 au 25 mai, comprend une panoplie d’activités artistiques, culturelles et sportives.
Source: Le360